Intro: je ne sais si ce texte est lisible, je décide quand même de le publier, merci pour votre indulgence.
Je viens de découvrir de manière évidente la raison pour laquelle je ne dessinais plus, ne filmait plus, ne peignait plus, ne photographiait plus, moi qui il y a quelques années avait essayé d'approcher le monde l'art par une formation d'arts plastiques ( abandonnées après 2 ans-j'aurais été incapable de continuer de toute façon).
En fait, pendant ces 2 ans, c'est incrusté en moi cette notion de non-intérêt, le fait que cela n'avait aucun intérêt. Je suis bien consciente que je vais choquer plusieurs d'autres vous, mais ce n'est pas le but, excusez moi.
Cette notion de non-intérêt revient dans mon parcours souvent, encore mainteannt.
Je n'envisage pas de continuer à avancer sans intérêt...
Bien sûr ma famille est source d'ntérêt, et sans eux où serais je? mais pour le reste? A quoi bon? D'où me vient cette amertume? nostalgie?
Parlons blog- ce blog a-il un intérêt?
Parlons objets - déjà amorcé depuis quelques mois, cette envie de tout bazarder, de ne plus supporter le vue de mon chez moi, et des objets sans intérêts qui s'y trouvent. Un tri et un réaménagement a déjà été fait, mais je sens que ce n'est pas suffisant, comment aller plus loin, je ne suis pas seule, comment trier.. J'ai tant envie (besoin) de clarté.
Parlons travail - oui travailler pour avoir des sous en retour. Pour manger, se loger - bien besoins primaires ok, et pour le reste? cette idée en moi, de terre, de potager, d'animaux et de toit simple grandit de plus en plus. Comprenez vous ce que j'essaie d'exprimer?
Cette amertume présente depuis toujours est toujours là, ancrée, qui appelle sans relâche. La terre, le soleil, le vent... D'où vient cet appel? cette déchirure.
Pourtant je vis en ville et en suis heureuse. Je ne pense pas que je retournerai à la campagne sans cette garantie de "terre et de simplicite de vie" (D'ailleurs n'en déplaise à certains, je me sens plus proche et meilleure avec la terre, moi qui fait tout à pied ou presque - cela n'est point possible dans la campagne)
De plus en plus, je me trouve aliénée dans ce tourbillon de train train quotidien, qui ne me va pas. je voudrais de la simplicité, "revenir à la Terre, à dame nature" et me voila emportée dans l'excès de toujours plus, pas le temps, fatiguée, etc etc.
Ces dernières semaines, je reviens à cette envie si grande d'écologie (et non économie qui pour moi n'est pas pareil) et en farfouillant, je me retrouve dans la simplicité volontaire..
Mais comment y aller? par quel chemin? à quelle condition? sans se perdre?
Bien sûr, ceux qui sont proches vous diront que ce sont mes hormones qui me font dire pareilles bétises, les plus proches vous diront que non, ce mouvement était amorcé avant, et peut-être que tout est lié, mais pas pour autant caprice de femme qui couve.
Navrée de peut-être vous avoir inquiétés, amis virtuels, et pourtant importants, - point de mauvaises nouvelles par ici, juste une bonne, une d'exception, une à mettre par terre une femme qui a un peu de mal avec les aliens.
C'est bon, de retourner à l'écriture, de coucher sur papier (enfin bon sur écran) ces pensées obscurcies telles quelles, ne les prenez pas autrement, je vous prie, ce n'est que réflexion à voix haute!
Merci à vous d'être arrivé jusqu'au bout!
Emy
PS: merci pour vos si gentils commentaires qui m'ont mis du baume au coeur, je reviens tout doucement promis.